STATU QUO à la MAL de Laon
Du 13 janvier au 18 mars 2017
Du 13 janvier au 18 mars 2017 (collectif)
Maison des Arts et Loisirs
Espace Bernard Noël
Ouverture mardi de 10h à 13h et de 14h à 18h ; mercredi, jeudi et vendredi de 13h à 18h ; samedi de 14h à 17h Renseignements au 03 23 22 86 86
Du 13 janvier au 25 février (Akira Inumaru)
Bibliothèque Suzanne Martinet
Salle de la Station
Ouverture mardi, mercredi, vendredi et samedi de 14h à 18h
Renseignements au 03 23 22 86 74
Vacances de février (Marion Plumet)
Médiathèque Georges Brassens
Œuvres exposées en façade
Texte de présentation
Statu quo a pour ambition d’explorer la notion de temps au travers des différences de perceptions entre pratiques artistiques orientales et occidentales dans leur rapport à la permanence à la transformation, au durable et à l’éphémère. La coordination de l’ensemble est assurée par Marc Gérenton.
« L’état des choses à un moment donné… » tel est le propos introductif de l’exposition « Statu Quo » manifestation proposée par l’artiste Marc Gérenton lequel propose à la Mal de Laon d’accueillir un choix de propositions qui rassemble en les confrontant des pratiques artistiques originaires d’Asie ou d’Europe.
Le propos développé par Marc Gérenton prend en compte l’état dans lequel les artistes choisissent de présenter ou plutôt de confier leur œuvre à notre regard. Ce mode opératoire est paradoxal ; car ce que cet ensemble nous donne à voir se situe au-delà de l’image et parfois au delà de l’objet fini.
Ainsi, la course du soleil dans les peintures brûlées d’Akira Inumaru, le ruissellement de l’eau qui se rassemble en fleuve dans les sculptures de Sylvie de Meurville, la flânerie dans les rues d’Essaouira ou l’errance du promeneur instruisent l’immense dessin de Patrick Chapus.
C’’est aussi interroger la notion d’évolution ou le temps de la transformation du vivant. Les étranges Axolotis qui habitent les installations d’Apoline Grivelet témoignent d’un état vie épargné par l’évolution. Les nuées mouvantes qui nimbent les mystérieux instantanés floutés des peintures de Sinyoung Park , enfin, le temps qui affole et précipite la matière pétrifiée des paysages relevés par Célia Grégot.
Le statu quo invite à sonder le chemin parcouru ou la voie pratiquée par l’artiste : il établit un face à face durable qui convoque en l’interrogeant la notion de maîtrise Ainsi, nous retrouvons nous confrontés à l’époustouflante virtuosité de Cui Dongzhe à modeler la cire, nous sommes démunis face à la dextérité de Guillaume Coufignal qui transforme la paille en bronze.
Le Statu quo, ce sont ces guerres suspendues dans ces milliers de points qui composent les dessins de Marion Plumet, c’est aussi l’assemblage chaotique conçu dans le contexte de ces confrontations que Marc Gérenton, abandonne à son inéluctable disparition.
Parallèlement à l’exposition, la plasticienne Marion Plumet animera le projet On s’affiche, travail participatif et intergénérationnel autour de l’auto-portrait réalisé avec le public du centre social Le Triangle. Les œuvres réalisées seront affichées au cours des vacances de février sur les murs de la médiathèque Brassens.