vendredi, 10 mars 2023
http://arts-plastiques.ac-amiens.fr/722-au-cycle-3.html
La ressemblance : découverte, prise de conscience et appropriation de la valeur expressive de l’écart dans la représentation.
En quoi l’expression de l’écart dans la représentation peut-elle faire sens et devenir le sujet même de l’oeuvre ?
Dessin / expressivité 1
Dessin / expressivité 2
L’autonomie du geste graphique, pictural, sculptural : ses incidences sur la représentation, sur l’unicité de l’oeuvre, son lien aux notions d’original, de copie, de multiple et de série.
Dessin / non-figuration 1
Dessin / non-figuration 1
Dessin / protocole 1
Dessin / protocole 2
Dessin / unicité
Les différentes catégories d’images, leurs procédés de fabrication, leurs transformations : la différence entre images à caractère artistique et images scientifiques ou documentaires, l’image dessinée, peinte, photographiée, filmée, la transformation d’images existantes dans une visée poétique ou artistique.
La narration visuelle : les compositions plastiques, en deux et en trois dimensions, à des fins de récit ou de témoignage, l’organisation des images fixes et animées pour raconter.
Dessin / narration 1
Dessin / narration 2 (Louise Drouelle)
La mise en regard et en espace : ses modalités (présence ou absence du cadre, du socle, du piédestal, etc.), ses contextes (l’espace quotidien privé ou public, l’écran individuel ou collectif, la vitrine, le musée, etc.), l’exploration des présentations des productions plastiques et des oeuvres (lieux : salle d’exposition, installation, in situ, l’intégration dans des espaces existants, etc.).
William KENTRIDGE https://www.navigart.fr/fracpi/artwork/440000000000227?filters=query%3Afusa...
Anne-Marie SCHNEIDER https://www.navigart.fr/fracpi/artwork/440000000000231?filters=query%3Afusa...
La prise en compte du spectateur, de l’effet recherché : découverte des modalités de présentation afin de permettre la réception d’une production plastique ou d’une oeuvre (accrochage, mise en espace, mise en scène, frontalité, circulation, parcours, participation ou passivité du spectateur, etc.).
Stéphanie Mansy https://www.navigart.fr/fracpi/artwork/440000000075799?filters=query%3Amans...
L’hétérogénéité et la cohérence plastiques : les questions de choix et de relations formelles entre constituants plastiques divers, la qualité des effets plastiques induits ; le sens produit par des techniques mixtes dans les pratiques bidimensionnelles et dans les fabrications en trois dimensions.
L’invention, la fabrication, les détournements, les mises en scène des objets : création d’objets, intervention sur des objets, leur transformation ou manipulation à des fins narratives, symboliques ou poétiques ; la prise en compte des statuts de l’objet (artistique, symbolique, utilitaire, de communication) ; la relation entre forme et fonction.
L’espace en trois dimensions : découverte et expérimentation du travail en volume (modelage, assemblage, construction, installation, etc.) ; les notions de forme fermée et forme ouverte, de contour et de limite, de vide et de plein, d’intérieur et d’extérieur, d’enveloppe et de structure, de passage et de transition ; les interpénétrations entre l’espace de l’oeuvre et l’espace du spectateur.
La réalité concrète d’une production ou d’une oeuvre : le rôle de la matérialité dans les effets sensibles que produit une oeuvre ; faire l’expérience de la matérialité de l’oeuvre, en tirer parti, comprendre qu’en art l’objet et l’image peuvent aussi devenir matériau.
Les qualités physiques des matériaux : caractéristiques des matériaux (matériaux de récupération, matériaux non transformés, matériaux issus de transformations physiques ou chimiques, biomatériaux), incidences de leurs caractéristiques (porosité, rugosité, liquidité, malléabilité, etc.) sur la pratique plastique en deux dimensions (transparences, épaisseurs, mélanges homogènes et hétérogènes, collages, etc.) et en volume (stratifications, assemblages, empilements, tressages, emboîtements, adjonctions d’objets ou de fragments d’objets, etc.), sur l’invention de formes ou de techniques, sur la production de sens.
Les effets du geste et de l’instrument : les qualités plastiques et les effets visuels obtenus par la mise en oeuvre d’outils, de médiums et de supports variés ; par l’élargissement de la notion d’outil — la main, les brosses et pinceaux de caractéristiques et tailles diverses, les chiffons, les éponges, les outils inventés, etc. — ; par les dialogues entre les instruments et la matière — touche, trace, texture, facture, griffure, traînée, découpe, coulure, etc. — ; par l’amplitude ou la retenue du geste, sa maîtrise ou son imprévisibilité.
Dominique De Beir&é
La matérialité et la qualité de la couleur : la découverte des relations entre sensation colorée et qualités physiques de la matière colorée (pigments, substances, liants, siccatifs, etc.), des effets induits par les usages (jus, glacis, empâtement, couverture, aplat, plage, giclure, etc.), les supports, les mélanges avec d’autres médiums ; la compréhension des dimensions sensorielles de la couleur, notamment les interrelations entre quantité (formats, surfaces, étendue, environnement) et qualité (teintes, intensité, nuances, lumière, etc.).