vendredi, 8 janvier 2021
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Document synthèse réalisé par Régis DARGNIER
Peintre et chef de file de l’impressionnisme
Inspiré par E. Boudin, il va à l’encontre de la peinture académique et suit les préceptes de Pissarro, de Cezanne et de Jongkind dans la ville du Havre.
Rencontre E. Manet et E. Zola au café Guerbois à Paris.
1863 : création du salon des Refusés
1869 : série des tableaux de la Grenouillère (petites touches de couleur rapides et vigoureuses)
1874 : Salon des Indépendants et exposition du tableau Impression Soleil levant
1883 : installation à Giverny où Il s’est consacré à de nombreuses séries : Il représente plusieurs fois le même sujet à différents moments de la journée, explorant ainsi la lumière et la tonalité sans cesse changeantes (thème cher aux impressionnistes) : Le Parlement de Londres (x19), La Cathédrale de Rouen" (x28), Les Peupliers (x20), Les Meules de foin (x25) Les Nymphéas (x252)
1893 : aménagement de son jardin d’eau avec l’étang aux nymphéas
1909 (6 mai) : exposition de 48 toiles sous le titre « Les nymphéas, séries de paysages d’eau »
1915 : encouragé par Clémenceau, il envisage de créer un ensemble de toiles décoratives à partir du bassin aux nymphéas, fait construire un atelier destiné à accueillir ses grandes toiles, prévoit de les présenter dans une salle circulaire qui évoluera vers une présentation dans une salle elliptique.
Sculpteur, peintre, dessinateur chef de file de l’avant-garde chinoise.
1986 : fonde le mouvement « Xiamen Dada » avec l’œuvre sérielle Burning Works sur la place du musée Xiamen Art
1989 : participe à l’expo « Les Magiciens de la terre » au Centre Pompidou et s’installe en France
1999 : représente la France à la 48e Biennale de Venise avec J. Bertrand
2016 : Monumenta Grand Palais à Paris
Le mouvement « Xiamen Dada », dont il est le fondateur, et qui a pour mot d’ordre « Le zen est Dada, Dada est le zen », manifeste son goût du paradoxe et de la déconstruction, produite par l’assemblage de significations hétérogènes.
Inspiration de Duchamp
Dessin (sur papier, sur mur, sur écran), sculpture (assemblage, montage), peinture (toile et fresque), tapisserie, mobilier.
« Je n’ai que le mérite d’avoir peint directement, devant la nature, en cherchant à rendre mes impressions devant les effets les plus fugitifs. »
La lumière est toujours le personnage principal dans ses tableaux, et comme il avait toujours pour but de saisir un effet changeant, il adopta l’habitude de peindre le même sujet sous des conditions différentes de lumière, à différentes heures de la journée.
Transformant petit à petit le jardin en un ensemble décoratif, il supprime les mauvaises herbes, les haies, bêche et sème du gazon, plante des arbres ornementaux et crée des séries de parterres de fleurs variées.
Les toiles consacrées aux nymphéas évoluent au gré des transformations du jardin. De plus, Monet en modifie peu à peu l’esthétisme en abandonnant, vers 1905, tout repère de limite au plan d’eau et donc de perspective. Il fait également évoluer la forme et la taille de ses toiles en passant de supports rectangulaires à des supports carrés puis circulaires ; il est important de remarquer que ces toiles sont créées avec beaucoup de difficultés : Monet, en effet, passe du temps à les reprendre afin de trouver l’effet et l’impression parfaits et, quand il n’y parvient pas, n’hésite pas à les détruire.
Il aime peindre en plein air (environs de Paris et côte normande) recherchant à capter l’expérience des phénomènes optiques de la lumière et de la couleur.
La vérité du tableau est relative parce qu’elle dépend du sujet qui le peint et du spectateur qui le regarde, et qu’il n’est pertinent qu’à un moment et sous des conditions données, ce qui souligne l’importance d’une exécution rapide, proche de l’esquisse.
Au service de celle-ci, la recherche sur la lumière et les couleurs lui fait découvrir de nouveaux procédés picturaux où la juxtaposition sur la toile des taches de couleur pure ne se fond en un « mélange optique » que dans l’œil su spectateur.
« L’œuvre d’art est à l’artiste ce que l’opium est à l’homme. […] »
Créature squelettique longue de cent vingt mètres, il barbotte, hélas, bien trop près du rivage où il s’est échoué.
Il se tient tapi sous les eaux de l’océan à Saint-Brévin-les-Pins à marée haute, mais, à marée basse, révèle sa longue carcasse et sa gueule béante. Comme fossilisé, l’animal ressemble à un vestige d’une mystérieuse cité engloutie, nous rappelant que toute civilisation est mortelle.
L’animal imaginaire, dont les vertèbres ondulent pour se terminer par une gueule ouverte, semble avoir traversé bien des mers avant de s’échouer sur la plage. La ligne de ses vertèbres joue harmonieusement avec la courbe du pont de Saint-Nazaire, et son ossature rappelle l’architecture des carrelets, ces pêcheries typiques de la côte atlantique.
Découverte et recouverte au rythme des marées, vouée in fine à être envahie par la végétation et la faune marines, l’œuvre évoque de manière éminemment poétique la puissance de la nature.
50 bras de Bouddha, 1997-2013 Munster Allemagne
J. CONSTABLE La charrette de foin, 1821
W. TURNER Pluie vapeur vitesse, 1844
G. SEURAT Un dimanche après-midi à l’ïle de la grande Jatte, 1884
D. HOCKNEY A Bigger Grand Canyon, 1998
J. TURRELL Dhatu, 2010
T. VAN DOESBURG Composition en dissonances, 1919
P. MONDRIAN Broadway Boogie Woogie, 1942
J. ALBERS Hommage to the square, 1958
J. ITTEN Farbkreis, 1961
R. DELAUNAY Les fenêtres simultanées sur la ville, 1912
LE CORBUSIER Cité radieuse Marseille, 1946-52
M. DUCHAMP Roue de bicyclette, 1913
J. BEUYS I like America and America likes me, 1974
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